Le PSG démarre 2025 sous les meilleurs auspices. Une semaine après avoir glané son premier titre de la saison en remportant le Trophée des Champions contre l’AS Monaco à Doha au Qatar, le Paris Saint-Germain a débuté cette nouvelle année tambour battant en Ligue 1. Opposés ce dimanche soir au Parc des Princes à l’AS Saint-Etienne à l’occasion du match de clôture de la 17ème journée du championnat, les Franciliens ont en effet réussi à sortir victorieux en se mettant à l’abri en première période à la faveur d’un doublé d’Ousmane Dembélé avant de lever le pied dans le second acte et de résister au réveil des Stéphanois, incarné par la réduction du score sans conséquence de Zuriko Davitashvili (2-1). 

Résultat, les hommes de Luis Enrique confortent leur place de leader au classement de la Ligue 1 et prennent à nouveau leur distance sur leur dauphin, l’Olympique de Marseille. Une excellente soirée donc, sublimée par la performance XXL d’Ousmane Dembélé, lui qui a réussi à mettre les troupes parisiennes sur de bons rails, une semaine après avoir déjà rayonné sur la pelouse de Doha en enfilant le costume de héros (1-0). Pour l’international tricolore, régulièrement raillé pour son manque d’efficacité et pourtant désormais auteur de 11 buts et 7 passes décisives en 22 matches toutes compétitions confondues cette saison, 2025 ne pouvait pas mieux commencer. Interrogé sur la copie rendue par son protégé, Luis Enrique a affiché sa satisfaction en n’oubliant pas de louer le collectif. “Dembélé ? Je ne pense rien. Il est en forme ? Bien sûr, mais nous sommes une équipe, on joue avec tous les joueurs”, a d’abord expliqué le coach ibérique qui a enregistré hier soir sa 50ème victoire sur le banc du PSG en compétition officielle. 

Enrique a confiance en Barcola

“Et un joueur comme Dembélé qui marque deux buts, c’est bien pour nous, c’est parfait. Mais nous sommes une équipe, tous ensemble, c’est la chose la plus importante pour nous. Je pense qu’on a bien joué vraiment”, s’est-il félicité avant de s’attarder sur le cas de Lucas Hernandez. Victime d’une grave blessure et éloigné des terrains pendant plusieurs mois, le défenseur tricolore, désormais de retour à la compétition, était titulaire en défense centrale ce dimanche aux côtés de Lucas Beraldo. “Lucas Hernández est un soldat. Il a le sourire à l’entraînement. Il a vite récupéré d’une blessure grave. Il a été sensationnel ce soir. On lui a donné 60 minutes pour qu’il récupère. Il est à fond dans la compétition. Aucun match n’est secondaire. La charnière a été bonne”, a confié Luis Enrique en conférence de presse, saluant de ce fait le retour au premier plan du frère de Theo Hernandez, remplacé en seconde période par Willian Pacho. 

Si Ousmane Dembélé est le nouvel homme fort de l’attaque du PSG en se montrant plus efficace, rigoureux et plus mature dans son jeu, Bradley Barcola, lui, marque le pas. Incapable de peser dans une rencontre ou d’être tout simplement décisif lors de ses dix derniers matches en compétition officielle, soit sa plus mauvaise série avec la formation francilienne, l’ancien lyonnais n’a toujours pas trouvé la solution pour sortir de sa mauvaise passe face à l’ASSE. Malgré cette crise de confiance, le numéro 29 du club de la capitale peut se targuer d’avoir le soutien de son coach. “C’est de la confiance, plus que de la technique. C’est ce que j’essaie de lui transmettre. Il est sensationnel, exceptionnel et le fait qu’il ne marque pas ne le rend pas moins fort. Il a moins de confiance, c’est vrai. Mais il apporte à l’équipe ce que nous voulons pour un joueur d’attaque. Il donne des buts, travaille défensivement pour le collectif. Il est conforme au joueur que nous sommes allés chercher il y a un an et demi. Mais c’est vrai qu’il ne traverse pas son meilleur moment. Il reviendra à son niveau parce que c’est un grand joueur”, a ainsi assuré Luis Enrique, certain que cette période de disette n’est plus très loin de son terme. Mais en attendant le regain de forme de Bradley Barcola, le PSG pourra toujours compter sur Ousmane Dembélé.