L’OL a gonflé les muscles. Au départ, le club rhodanien livrait une course à trois avec l’AS Monaco et le RC Lens afin de tenter d'attirer dans ses filets l’avant-centre le plus en vogue du moment de par sa demi-saison retentissante avec le FC Metz et son Euro étincelant sous la tunique de la Géorgie, Georges Mikautadze. Alors qu’il était proche de rallier le Rocher, l'écurie rhodanienne a su trouver les arguments pour convaincre le joueur de 23 ans de s’engager en sa faveur pour les quatre prochaines saisons, soit jusqu’en 2028.

Une arrivée synonyme de coup retentissant sur le marché des transferts pour l'Olympique Lyonnais, décidément sur tous les fronts cet été afin de construire un effectif dense et compétitif en vue de la saison qui s’apprête à démarrer. Mais comment la formation rhodanienne a su faire la différence dans ce dossier soumis à une forte concurrence ? Directeur sportif de l’OL, David Friio a apporté quelques éléments de réponse. “Quand vous parlez d’inattendu, c’est un peu le but de travailler comme ça. On ne fait pas toujours exprès, mais le plus important était de savoir qui était le numéro un dans nos listes. Et c’était Georges”, explique-t-il dans un premier temps.

"C’était notre mission"

“Alors, on a travaillé en sous-marin. On a été dans le relationnel, l’échange. Et après, le déclencheur, c’est le choix du joueur. Il fallait l’amener là. On lui a expliqué le projet, pourquoi on le voulait. C’était vraiment inattendu parce qu’il était annoncé ailleurs”, révèle ainsi le dirigeant de 51 ans au Progrès, lui qui n’a jamais rien lâché pour assouvir son principal dessein. ”Mais c’était notre mission. On a eu la conviction que Georges pouvait revenir. Il y a toujours des petits doutes car parfois on ne maîtrise pas tout. Mais quand on boucle bien les choses, avec un process dans l’ordre, une volonté commune, alors ça se fait. On est très heureux.” Une détermination à toute épreuve qui a finalement porté ses fruits.