L’heure n’est pas à la joie en Belgique. Tandis que l’Italie et l’équipe de France ont composté en milieu de semaine dernière leur billet pour les quarts de finale de la Ligue des Nations avant de ferrailler ce dimanche, les Diables Rouges ont disputé et perdu dans le même temps une rencontre sans grand enjeu face à Israël (0-1). Et pour cause. Déjà assurés de ne pas disputer la phase finale de la compétition avant cette dernière journée de phase de poules, les coéquipiers de Loïs Openda ont concédé un piètre et étonnant revers face à une valeureuse sélection israélienne, cédant en toute fin de match sur un but de Yarden Shua. 

Troisième au classement final de ce groupe 2 de Ligue des Nations, la Belgique termine bien loin derrière la France et l'Italie, et conclut l’année péniblement. Une année peu reluisante pour les hommes de Domenico Tedesco puisque l’Euro, le gros évènement de 2024, a été mal négocié avec une défaite sans réellement montrer grand-chose au stade des huitièmes de finale contre les Bleus (0-1).

Tedesco se veut optimiste

Face à ce bilan peu reluisant pour une sélection pourtant ambitieuse sur la scène internationale, Domenico Tedesco estime qu’il peut toujours rendre de précieux services sur le banc des Diables Rouges, lui qui voit son avenir s’assombrir. “Oui, je suis toujours l'homme de la situation. J'ai confiance en mes qualités. Je fais confiance à mon staff, je fais confiance à mes joueurs. Je fais confiance aux gens qui m'entourent. Je sais à quel point je travaille dur”, a ainsi déclaré le sélectionneur italo-allemand en conférence de presse au sortir de cette nouvelle désillusion.

S’il a également plaidé le fait que la Belgique était privée de ses cadres pour ce rassemblement de novembre en raison de nombreuses blessures et présentait de ce fait un effectif jeune et peu expérimenté, Domenico Tedesco s’est montré optimiste pour les échéances à venir. “C'était un match difficile, des circonstances difficiles, et il est difficile de dire quelque chose de dur à cette jeune équipe. Nous sommes désormais mieux équipés pour aborder les éliminatoires de la Coupe du monde de l'année prochaine”, a-t-il poursuivi avant de balayer d’un revers de main toutes les critiques à son encontre qui sont apparues ces derniers temps dans les médias belges : “Le sentiment négatif n'a rien de nouveau. On m'a dit que c'était typiquement belge”. Alors que le navire belge est en train de prendre l’eau, le capitaine Tedesco ne veut pas lâcher la barre.