Pas de cinquième victoire en six journées pour l’Allemagne. Déjà assurés de terminer à la première position du groupe 3, les partenaires de Florian Wirtz n'ont en effet pas achevé leur phase de poules de cette Ligue des Nations par un succès. Mais au moins, à l'instar des Pays-Bas et de la Bosnie-Herzégovine qui croisaient le fer dans le même temps (1-1), ils ne se sont pas inclinés ce mardi à Budapest en concédant le nul face à la Hongrie (1-1). Pourtant devant au score jusque dans les ultimes secondes à la faveur d’une réalisation de Félix Nmecha dans le dernier quart d’heure, la Mannschaft a finalement concédé un penalty sur le gong à la suite d’une faute de main de Robin Koch dans la surface.

Transformé par Dominik Szoboszlai d'une délicieuse panenka, ce penalty n’a en revanche pas été du goût de Julian Nagelsmann. En effet, si ce match nul ne change en rien la physionomie de ce groupe 3, le sélectionneur de l’Allemagne a estimé que la décision de l’arbitre de siffler la faute de main n’était pas justifiée. Agacé, il ne s’est pas fait prier pour le signifier au sortir de la rencontre devant les caméras en établissant un parallèle avec le penalty non sifflé pour l’Allemagne contre l’Espagne lors du dernier Euro. “J’ai demandé s’il avait aussi regardé le match contre l’Espagne. Il n’avait aucune idée de ce dont je parlais”, a d’abord lancé Julian Nagelsmann sur un ton sarcastique pour ZDF avant de poursuivre.  

"Je n’aurais jamais accordé ce penalty"

“La situation avec Koch n’était pas une faute pour moi, j’aurais dit la même chose si ça avait été un joueur hongrois. Il a mis son bras vers l’arrière et l’a collé contre son corps. On ne peut pas jouer au football sans bras. Je n’aurais jamais accordé ce penalty. Mais quand on revoit cette situation 48 fois au ralenti, on a l’impression que c’est différent. Nous sommes impatients de voir ce que l’UEFA publiera à ce sujet dans quatre mois”, a-t-il conclu. Certes irrité, Julian Nagelsmann pourra se consoler avec cette première place méritée avec 14 points glanés sur 18 possibles et un secteur offensif au point. L'Allemagne aura été décidément sans pitié dans cette phase de poules.