Serait-ce le point de départ tant attendu pour la Squadra Azzurra ? Deux mois après un championnat d’Europe en Allemagne chaotique ponctué par une piteuse élimination face à la Suisse en huitièmes de finale, l’Italie était attendue au tournant en cette fenêtre internationale. A l’heure où tout un pays souhaite une reconstruction massive du groupe dans l’optique de démarrer un nouveau cycle et tourner la page de cette dernière échéance estivale, la sélection italienne a sorti la tête de l’eau en ce début de Ligue des Nations. 

Deux matches, deux victoires. Une face à l’équipe de France (3-1), vice-championne du monde, et une autre contre Israël (2-1), permettant aux protégés de Luciano Spalletti de prendre les commandes du groupe A2 de la compétition. Plus que le plan comptable, ces deux probants succès ont résulté de prestations collectives convaincantes et abouties. De quoi satisfaire le sélectionneur transalpin, fier de la copie globale rendue par l’ensemble de son groupe. “Les considérations après ces deux matches sont très positives”, a relevé dans un premier temps Spalletti.

Le plus dur commence

“Cette fois-ci, avant de convoquer les joueurs, j'ai beaucoup réfléchi. Tout ce qui m'importait, c'était de choisir un nouveau groupe, de rajeunir l'équipe, et les réponses apportées sur le terrain par les joueurs ont été parfaites, celles que j'attendais”, a-t-il poursuivi en conférence de presse, conscient de l’importance de ce rassemblement pour le futur de la sélection. “J'ai changé quelque chose, l'équipe a montré la qualité que j'attendais et nous avons joué deux très bons matches”. Après avoir renoué avec l’espoir de retrouver les sommets à la faveur de cette rentrée de septembre réussie, quelle est la prochaine étape ?

“Il ne nous reste plus qu'à renforcer l'idée initiale, à continuer sur cette voie et à être à l'affût pour que peut-être un nouveau joueur, en plus des deux, trois qui étaient déjà dans notre ligne de mire mais que nous avons laissés à la maison cette fois-ci, puisse s'y intégrer”, a ainsi répondu avec ambition Luciano Spalletti. Les premières pierres de cette reconstruction ont en effet été posées, ne reste plus qu’au technicien italien et à sa sélection de consolider le tout afin de bâtir une équipe solide et durable. Un sacré challenge.