Les cieux avaient décidé d’être de la partie hier soir à Rome. Alors que Nice tentait de s’en sortir face à la Lazio Rome, la pluie a redoublé d’intensité et a fini de noyer les espoirs de retour des Aiglons. Englués dans une pelouse devenu pataugeoire, ces derniers ont fini par sombrer au Stadio Olimpico (1-4).

S’il ne remettait pas en cause la faillite sportive de son équipe, Franck Haise éprouvait une certaine colère de ne pas avoir pu disputer un match correct jusqu’à la fin. "En première période, on pouvait jouer au football. Après, ce n’est plus du football", pestait après coup l’entraîneur azuréen avant de poursuivre. "Je pense que si le score avait été de 1-1, l’arbitre aurait arrêté le match mais le score étant de 3-1 puis 4-1, il n’allait pas l’arrêter et ça peut se comprendre."

Se remettre pour le PSG

Le tort niçois aura été de commencer à prendre l’eau avant le déluge. Sur un corner mal négocié, Pedro rappelait le joueur qu’il avait été dans le passé, faisant s’abattre la foudre sur la tête des visiteurs d’une frappe puissante du gauche enroulée dans la lucarne de Marcin Bulka. L’Espagnol n’avait pas fini sa forfaiture et se chargeait de donner une passe décisive à Valentín Castellanos pour faire le break à la 35^e minute. Ce même Argentin allait enfoncer sous l’eau la tête des Niçois en signant un doublé peu après le retour des vestiaires avant que Mattia Zaccagni ne clôt la marque sur penalty.

A Rome, l’OGC Nice a encaissé sa plus lourde défaite depuis près de 4 ans, depuis la réception de Lyon, dernière équipe à avoir marqué quatre buts aux Azuréens (1-4). Une grosse claque qu’il va devoir digérer très rapidement car le Paris Saint-Germain est attendu dimanche à l’Allianz Riviera. Plus que l’ampleur de la défaite, ce sont les efforts consentis qui monopolisaient l’attention de Franck Haise. "C’est évident qu’en plus d’avoir joué deux jours après Paris, l’état du terrain ne va pas faciliter la tâche mais je ne vais pas en faire des tonnes parce que dimanche soir, il faudra qu’on soit prêt. On sait que Paris est plus fort que nous, même bien plus fort, mais il faudra qu’on soit prêt à aller au bout de nos idées", a soutenu l’entraîneur niçois, déjà focalisé sur le dernier match de Ligue 1 avant la trêve internationale.