À 38 ans, Lionel Messi a acquis le statut de légende. Octuple lauréat du Ballon d’Or ou encore champion du monde en 2022, l’Argentin a tout accompli et tout gagné dans une carrière qui s’étire depuis plus de vingt ans et sur trois décennies.

Néanmoins, avant de devenir l’idole des jeunes et de servir d’exemple aux nouvelles générations, le natif de Rosario a aussi admiré d’autres sportifs pour se forger son identité. Sans surprise, le premier d’entre eux est son compatriote et regretté aîné Diego Maradona. "Pour nous, Argentins, Maradona (Diego) a toujours été notre plus grande idole et notre plus grande admiration pour tout ce qu'il représentait. Même si j'étais jeune et que je l'ai très peu vu jouer en direct, Diego a tout transcendé", a déclaré à NBC Lionel Messi, dont la jeunesse a été biberonnée aux récits des conquêtes et exploits du Pibe de Oro, dont il a repris le flambeau sur le terrain avec un même pied gauche aussi enjôleur que dévastateur, le même sens du dribble, mais sans les excès.

"LeBron (James) et Steph (Curry), ce sont des joueurs que j'admirais beaucoup"

Plus sage, l’attaquant de l’Inter Miami a aussi puisé son inspiration dans d’autres sports, à l’image du basket. "Pour parler d'un autre sport, la même chose s'est produite avec (Michael) Jordan (…) Toujours dans le basketball, avec LeBron (James) et Steph (Curry), ce sont des joueurs que j'admirais beaucoup et qui ont beaucoup apporté au sport, chacun à leur manière", a-t-il exposé lors de son interview à la chaîne américaine où il a révélé se projeter sur la Coupe du monde 2026 à condition que sa condition physique lui permette de s'exprimer à 100 %.

Les deux stars de Team USA, sacrées championnes olympiques en 2024 à Paris (98-87 contre la France), ne sont pas les seuls sportifs contemporains dont il a apprécié suivre les accomplissements. Lionel Messi avoue avoir dévoré la période bénie et dorée qu’a traversée le tennis masculin en ce début de XXIe siècle. "J'admire énormément des joueurs de tennis comme Roger (Federer), Rafa (Nadal) et Djokovic (Novak), car tous trois ont donné une ampleur considérable à la compétition et se sont battus pendant si longtemps pour être les meilleurs", a mis en avant l’Argentin.

Autant d’exemples qui ont nourri l’ambition de celui qu’on surnommait à ses débuts "la Pulga" et ont dessiné une certaine éthique de travail, puisque tous ont défié les affres du temps, poussant leurs carrières, proches ou au-delà du cap des 40 ans. Un cap qu’il devrait lui aussi atteindre. À la fin du nouveau contrat qu’il a signé avec l’Inter Miami, le champion olympique 2008 aura 41 ans. De quoi garnir encore un peu un palmarès hors norme et susciter encore un peu plus l’admiration des plus jeunes.