Deux jours ont passé mais l’inquiétude, elle, ne s’est pas estompée. Bien au contraire. "Nous étions très inquiets juste après le match et nous le sommes encore aujourd'hui", a confirmé Mikel Arteta, ce mardi matin en conférence de presse. Le manager d’Arsenal est inquiet. Inquiet pour l’état de santé de Gabriel Jesus. Dimanche lors du 3^e tour de Coupe d’Angleterre, l’attaquant brésilien s’était blessé au genou gauche et avait dû quitter la pelouse dès la 40^e minute sur une civière laissant craindre le pire.

Le pire, c’est bien ce à quoi s’attend tout le club londonien. "Ce n'est pas bon du tout, mais nous devons faire le point avec le spécialiste et nous aurons plus d'informations cet après-midi", a assuré Mikel Arteta, la mine sombre. D’après The Athletic et la presse anglaise, le joueur pourrait souffrir d’une rupture des ligaments croisés. Une nouvelle qui serait tragique pour le joueur, qui venait d’enchaîner 6 titularisations sur les 7 derniers matchs d'Arsenal et déjà touché à cette même articulation mais côté droit en décembre 2022.

"Nous cherchons activement sur le marché"

S’il ignore encore l’étendue des dégâts, Arsenal sait déjà que l’absence de son international brésilien se comptera en mois. Un coup dur d’autant que le club est peu pourvu dans ce secteur et qui va l’obliger à se montrer actif lors de ce mercato hivernal, sans oublier que Bukayo Saka est aussi sur le flanc. "Nous cherchons activement sur le marché à améliorer l'équipe. Nous l'avons toujours fait. Il serait naïf de ne pas le faire. Nous cherchons et nous essayons, alors voyons ce que nous pouvons faire", a fait savoir Mikel Arteta, déjà demandeur d’un attaquant de pointe l’été dernier. Arsenal avait notamment explorer la piste conduisant au Slovène Benjamin Šeško, sans que les négociations aboutissent.

La question est à présent de savoir qui les Gunners parviendront à dénicher et à convaincre de les rejoindre en cours de saison. "Pour recruter un joueur, il faut l'accord de trois parties. Le fait que j'aime mes joueurs ne signifie pas que nous ne pouvons pas penser à nous améliorer. Nous le faisons tous les jours et quand le marché arrive, nous devons nous assurer que nous avons les meilleures ressources et la capacité de rivaliser comme nous le voulons", rappelle le manager espagnol qui sait comme son homologue Pep Guardiola que la période n’est pas idéale pour faire des affaires.

Qu’importe, avec ce nouveau coup du sort dans un exercice qui n’en a pas manqué (Odegaard, Merino…), Arsenal n’a pas le choix et va devoir se renforcer sous peine de souffrir sur le long terme et de manquer ses objectifs.