Un événement à nul autre pareil. Pour la 59ème édition de son histoire, le Super Bowl a été remporté dans la nuit de dimanche à lundi à la Nouvelle-Orléans par les Eagles de Philadelphie face aux Kansas City Chiefs (40-22). Une rencontre attendue chaque année avec ferveur par tout un pays, les Etats-Unis, mais qui déchaîne également les passions de l’autre côté de l’Atlantique tout en attirant les regards des stars de sports divers et variés. Visiblement admirateur de football américain à l’instar d’un Antoine Griezmann qui n’a jamais caché sa passion pour la discipline ou les sports US en général, Rodri a imité le joueur de l’Atlético de Madrid en effectuant le déplacement sur les bords du Mississipi ce week-end pour assister à cet événement planétaire. 

Deux jours avant le duel entre Manchester City et le Real Madrid, le milieu de terrain a ainsi été autorisé par la direction des Skyblues pour faire le voyage jusqu'aux Etats-Unis, lui qui est en effet dispensé de barrages de Ligue des Champions à la suite d’une grave blessure contractée en septembre dernier lors d’une opposition face à Arsenal en Premier League. Toujours en convalescence, Rodri a pu profiter du spectacle sereinement avant d’effectuer une intervention au micro de Sky Sports afin de donner de ses nouvelles et évoquer l’évolution de son pépin physique. “Je dis toujours que cela fait partie de la vie. Les blessures, les athlètes sont habitués à ce genre de choses”, a d’abord confié l’Espagnol. Malgré la difficulté de voir ses partenaires se battre sur le pré chaque semaine sans pouvoir les aider, Rodri se veut résolument optimiste. 

Des hauts et des bas

“Mais je suis un homme très positif, dans le sens où je prends les choses telles qu’elles sont. Je remercie toujours Dieu pour tout et dans ces moments-là, j’essaie d’être positif et de faire d’autres choses que je n’ai pas l’habitude de faire, comme venir ici, passer plus de temps avec ma famille et pourquoi pas essayer d’améliorer d’autres parties de son corps, travailler là-dessus et revenir plus fort”, affirme-t-il même si une telle période est toujours difficile à gérer par moments. “Je n’aime pas ça. Vous êtes plus nerveux, vous ne pouvez pas contrôler ce qui se passe. Mais oui, j’essaie de soutenir mon équipe de l’extérieur, de lui donner ma vision des choses”. Une autre manière d’aider ses coéquipiers donc et qu’il s'évertuera à poursuivre dès son retour dans le Nord de l’Angleterre. Loin du terrain, proche des copains.