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Ligue des champions : Comme un Clasico pour Carlo Ancelotti
En conférence de presse, l’entraîneur italien du Real Madrid s’attend au duel le plus difficile qui soit face à Manchester City en barrages de la Ligue des champions.
Qu’on apprécie ou non la nouvelle formule de la Ligue des champions, le déroulé de la première phase s’est révélé plus surprenant qu’imaginé et si elle n’a finalement piégé aucun des favoris au titre européen, elle en a poussés plusieurs dans leurs retranchements et les a condamnés à disputer d’incertains barrages.
Aussi, ces 16es de finale qui ne portent pas leur nom seront l’occasion d’un grand spectacle et surtout d’une affiche digne d’une finale. Tenant du titre mais coupable d’un réveil trop tardif dans la phase précédente, le Real Madrid se retrouve contraint à un crochet par l’Etihad Stadium pour y affronter Manchester City, tout simplement le vainqueur de l’édition 2023. "Je pense toujours que City est l'une des meilleures équipes d'Europe. City a le meilleur entraîneur [Pep Guardiola] dans cette compétition. C'est l'un des matches les plus difficiles que l'on puisse avoir", a soutenu Carlo Ancelotti lors de sa conférence de presse hier en début de soirée à la veille du match.
Les récents déboires des Cityzens ont beau avoir entamé leur cuirasse et leur confiance, ils n’ont pas anéanti leur qualité. Voilà le message passé par le technicien italien qui connaît trop bien cette équipe et surtout les talents de Pep Guardiola pour s’avancer avec trop de confiance. "Il a toujours été un casse-tête. C'est un entraîneur qui essaie toujours d'apporter quelque chose de nouveau à son équipe. Il a beaucoup fait pour le football en termes de possession, de pressing, de jeu en retrait. C'est un innovateur. J'ai beaucoup de respect pour lui (...). C'est toujours un cauchemar de se préparer pour le match", a lâché l’entraîneur merengue. Un cauchemar d’autant que les Anglais se sont renforcés cet hiver et que de son côté, son Real Madrid présente une défense rafistolée et doit encore composer sans les blessés de longue date (Carvajal, Militao) mais aussi Lucas Vazquez, touché aux ischio-jambiers samedi lors du derby contre l’Atlético de Madrid. Un ensemble brinquebalant loin d’être idéal au moment de croiser la route d’Erling Haaland et de ses acolytes auxquels s’est ajouté Omar Marmoush.
"Nous sommes compétitifs"
Malgré tout, le club madrilène sait avoir aussi des arguments notamment sur le plan offensif avec son quatuor Mbappé-Vinicius-Bellingham-Rodrygo. Le Français aura d’ailleurs à cœur de marquer des buts et les esprits dans son duel à distance avec son rival norvégien. "Nous sommes compétitifs, malgré la situation d'urgence à laquelle nous sommes confrontés", assure Carlo Ancelotti qui voit dans ce duel une sorte de Clasico européen. "Nous avons l'impression d'assister à un Clásico, car nous jouons contre eux depuis de nombreuses années", a-t-il exprimé.
Un raccourci un peu osé pour une opposition certes affriolante ces trois dernières années entre deux des meilleures formations du Vieux continent mais en rien comparable au grand choc espagnol avec le FC Barcelone et ses 259 précédents. Si l’histoire entre Cityzens et Merengues est encore récente, elle a néanmoins livré un enseignement assez clair depuis trois ans. Celui qui s’en sort va toujours au bout. "L'équipe qui passe au tour suivant a la possibilité d'aller loin dans la compétition. Ces dernières années, l'équipe qui a remporté ce match a gagné la Ligue des champions", a rappelé l’entraîneur italien du Real Madrid, qui fera tout pour que son équipe prenne l’avantage dès ce soir dans le Nord de l’Angleterre, là où elle n’a jamais gagné en 6 visites.