Ligue des champions : La combativité de Luis Enrique
Touché par la défaite concédée à Munich (0-1), l’entraîneur du PSG a refusé de s’apitoyer et envoyé un message fort à ses joueurs.
Le scénario est moins cruel qu’il y a trois semaines au Parc des Princes où l’Atlético de Madrid était venu souffler la victoire aux Parisiens dans le temps additionnel, punissant les locaux d’avoir trop vendangé précédemment (1-2). A Munich, le Paris Saint-Germain n’a pas dominé et a même davantage subi face au leader de la Bundesliga, encaissant une défaite plus "acceptable" (0-1). "En première période, nous n’étions pas très loin, mais nous n’avons pas su contenir leur pressing. Nous n’arrivions pas à récupérer le ballon dans la moitié adverse", a déploré Luis Enrique avant de poursuivre son analyse. "Après le repos, nous avons eu des raisons d’espérer en créant du danger puis l’expulsion a été une grave erreur."
En effet, peu avant l’heure de jeu, Ousmane Dembélé perd le ballon dans la surface bavaroise et tacle à retardement Alphonso Davies pour tenter de couper la contre-attaque du Bayern Munich. L’arbitre le voie et lui inflige un second carton jaune, synonyme d’expulsion. En infériorité numérique, le Paris Saint-Germain n’avait plus les armes pour refaire son retard. Une faute grossière de la part de l’international français et cadre de l’équipe. La deuxième du soir pour les Parisiens puisqu’avant la pause, Matvey Safonov n’avait pas vraiment montré son meilleur visage en se trouant sur corner, ratant son dégagement des poings pour mettre le ballon sur la tête de Kim Min-jae, tout heureux de pouvoir le propulser dans le but vide.
"A l’attaque"
Des erreurs qui ne pardonnent pas à ce niveau et plus encore contre un tel adversaire. Défait pour la troisième fois en 5 rencontres européennes cette saison, le champion de France est en grande difficulté, repoussé provisoirement à la 26e place, quand seuls les 24 premiers accèderont à la phase à élimination. Malgré la dynamique défavorable, Luis Enrique refusait de désarmer, proposant toujours un discours résolument positif et combatif. "Nous sommes restés dans le match jusqu’à la fin", a-t-il loué avant de se projeter sur la suite. "Plutôt que les trois défaites, je préfère parler des trois matchs qui nous restent à disputer, trois finales. Nous avons concédé trop de points à domicile contre des équipes qui ont moins bien joué que nous. A l’attaque."
Le PSG a rendez-vous dans deux semaines à Salzbourg chez une équipe en perdition, balayée 0-5 à Leverkusen hier soir, puis recevra Manchester City le 22 janvier avant un ultime déplacement à Stuttgart le 29 janvier. Rien d’insurmontable à condition d’y mettre les bonnes intentions, de faire preuve de réalisme et d’effacer les erreurs qui plombent. Même défaits, Vitinha et consort ont encore leur destin entre leurs pieds.