Enfin une éclaircie dans la grisaille madrilène. Alors que la Casa Blanca est confrontée à une véritable hécatombe de blessures depuis le début de la saison, dans le sillage d'un exercice passé déjà délicat sur ce point, Carlo Ancelotti enregistre enfin une bonne nouvelle puisque Jude Bellingham et Aurélien Tchouaméni ont effectué leur retour à l'entraînement en ce début de semaine. Respectivement victimes d'une blessure au pied et d'une lésion musculaire à la jambe, le Français et l’Anglais ont ainsi pu refouler la pelouse de Valdebebas et partager une séance aux côtés de leurs partenaires.

Si Carlo Ancelotti pourra compter sur les services des deux revenants à l'occasion de la réception de Stuttgart ce mardi dans le cadre de la première journée de la phase de ligue de la C1 puisqu'ils font partie du groupe de joueurs convoqués, il devra en revanche composer sans Eduardo Camavinga, David Alaba et Dani Ceballos, toujours à l'infirmerie. Touché à l'adducteur de la jambe droite lors de la dernière sortie du Real Madrid en Liga face à la Real Sociedad (2-0), Brahim Diaz est aussi sur le flanc et indisponible pour une période comprise entre deux et trois mois. 

Ancelotti pousse un coup de gueule

Agacé par ces pépins physiques à répétition, l'entraîneur de la Maison Blanche a d’ailleurs profité de sa conférence de presse d’avant-match ce lundi pour pousser un coup de gueule contre le calendrier et les matches à répétition. “Nous avons cherché ce qui pouvait être fait, mais cela n’est pas entre nos mains. Le calendrier est bien trop exigeant. À présent, une nouvelle compétition arrive et personne ne sait comment elle va se dérouler. Cela peut être plus amusant ou pas. Mais ce qui est sûr, c’est que nous jouerons au moins encore deux matches supplémentaires”, a d’abord relevé le Mister. 

“Si les instances dirigeantes ne commencent pas à penser que les joueurs se blessent parce qu’ils jouent trop, nous avons un problème. Je demande que le nombre de matches soit réduit pour avoir des compétitions plus attractives”, a ainsi conclu l’ancien entraîneur de l’AC Milan, remonté face aux journalistes. Carlo Ancelotti n’est pas le premier à avoir tapé du poing sur la tables ces derniers temps puisque Kevin De Bruyne, Bernardo Silva ou encore Manuel Akanji ont tous pointé du doigt le rôle des instances dirigeantes dans ce calendrier toujours plus infernal, qui nuit selon leurs dires à l’intégrité physique des footballeurs et la qualité des rencontres. Pas le premier donc, et certainement pas le dernier.