- Accueil >
- Football >
- Ligue des champions >
- Ligue des champions : Une pelouse maudite pour l’Atlético
Ligue des champions : Une pelouse maudite pour l’Atlético
En s’inclinant hier soir à Santiago-Bernabéu contre le Real Madrid (1-2), les Colchoneros ont confirmé ne pas aimer voyager chez leurs voisins où ils n’ont plus gagné depuis bientôt dix ans.
"Nous avons été totalement supérieurs à eux avec le ballon dans les pieds, mais bon, ce n'est pas suffisant", a soutenu après la rencontre José María Giménez. Le défenseur de l’Atlético de Madrid, coupable sur le deuxième but merengue signé Brahim Díaz, a résumé l’axiome du Real Madrid. Il ne suffit pas de dominer le tenant du titre et recordman de victoire en Ligue des champions (15 titres) pour en venir à bout. Les Colchoneros ont eu beau presser vigoureusement, s’installer souvent dans le camp adverse, ils n’auront été que trop rarement dangereux et pas assez réalistes sur leurs rares opportunités pour éviter une déconvenue (1-2). "Ce n’est pas bon, on cherchait à gagner le match", regrettait en conférence de presse Diego Simeone dont le plan n’a pas fonctionné aussi bien qu’il l’avait imaginé.
"Nous sommes toujours en vie"
Il faut pourtant dire que la défaite de l’Atlético de Madrid répond à une certaine logique historique. En effet, jamais dans leur histoire, les Colchoneros n’ont pris le meilleur sur leurs rivaux merengues en Coupe d’Europe à Santiago-Bernabéu. Pire, ils avaient perdu leurs trois premières tentatives avant celle d’hier soir, en 1959, 2015 et 2017. Surtout, la pelouse de la Maison Blanche prend des airs de terrain maudit ces dernières saisons. Au-delà des précédents européens, les hommes de Diego Simeone n’ont plus gagné dans l’enceinte madrilène depuis plus de 9 ans. Il faut ainsi remonter au 27 février 2016 pour voir Antoine Griezmann donner la victoire à son équipe devant le public merengue (1-0). Depuis, les Colchoneros ont rapporté 6 nuls et 7 défaites de leurs derniers courts déplacements chez l’inhospitalier voisin.
Malgré ce nouvel échec à Santiago-Bernabéu et l’amertume de ne pas avoir su traduire la supériorité de son équipe au tableau d’affichage, Diego Simeone se voulait philosophe. "Nous sommes toujours en vie et nous pourrions passer une bonne nuit mercredi", a-t-il déclaré à Movistar+. Une manière de rappeler qu’après la maudite pelouse du Real, c’est chez eux que les Colchoneros pourront renverser la situation. Une autre ambiance, d’autres repères et certainement une autre histoire.