En juillet, Erik Spoelstra avait mis au défi Kel'el Ware « d'adopter une démarche professionnelle, améliorer son professionnalisme, sa régularité, son approche au quotidien ». Trois mois plus tard, ce positionnement à l'égard du jeune pivot du Heat semble toujours être d’actualité. En présaison hier, Ware a signé face aux Bucks un match à 18 points (7/15 aux tirs) et 13 rebonds rendue par son pivot en 23 minutes. Sans parfaitement convaincre son coach. 

« Il y a eu un passage de trois minutes où ça a réellement eu un impact sur le match, juge le technicien. Le reste du temps, ça doit vraiment impacter le jeu. Je ne regarde pas la ligne de stats, je pense que tout le monde regarde la mauvaise chose : il faut que ça ait un impact sur le match. Pour le prochain match, je veux qu’il soit à +20. » 

Et pas à -21 lorsque son pivot était présent sur le parquet dans ce match… « C’est ça, le plus important. Ça fait partie du processus de maturation pour un jeune joueur, poursuit Spoelstra. Il fait de très bonnes choses, mais quand tu n’arrives pas à les faire de manière constante, ça n’a pas d’impact sur le match. À ce moment-là, tu ne veux pas avoir des actions qui démoralisent, tu veux avoir des actions qui inspirent. » 

Pour l’heure, après deux matchs de présaison, il décide d’utiliser Ware comme remplaçant. « Je ne suis pas surpris, je ne suis pas le coach, je ne peux pas prendre la décision, réagit l’intéressé, auparavant associé à Bam Adebayo dans la raquette. J’ai toujours joué comme le seul grand dans l’équipe, donc ça ne m’affecte pas tant que ça. Cela ajoute plus de défense que je dois surmonter. »