Les Spurs doivent faire sans la voix de Chris Paul
Parti aux Clippers, « CP3 » était une voix très importante au sein du vestiaire de San Antonio.
« Ce ne sera pas facile de prendre la relève », convient Julian Champagnie en pensant au départ de Chris Paul cet été, des Spurs vers son ancienne franchise, les Clippers. « Aucune autre équipe de la ligue n'avait autant besoin de lui que la nôtre. Surtout moi », renchérit Mitch Johnson, qui a pris la suite du mythique coach local, Gregg Popovich.
Encore capable de produire 8.8 points et 7.4 passes de moyenne l’an dernier, en 82 titularisations, le meneur de jeu a également pu faire parler son immense expérience – 20 saisons – auprès des jeunes Texans. En plus d'encourager ces derniers, Chris Paul a encore beaucoup harangué les arbitres et, plus d’une fois, pris le contrôle des opérations lors des temps-morts.
« Je ne pense pas que ça puisse reposer sur une seule personne, juge Devin Vassell à l’idée de remplacer le vétéran. On sait tous, collectivement, ce qu’on veut faire, où on veut aller, et il faut juste qu’on se pousse les uns les autres pour y arriver. » « L’objectif cette année, c’est que tout le monde parle », fixe Champagnie.
À 33 ans, Harrison Barnes et Bismack Biyombo sont les deux plus âgés de l’équipe. Mais De’Aaron Fox pourrait prendre de la place niveau leadership. « C’est une bénédiction parce que je peux encore jouer à un niveau extrêmement élevé, apprécie l’ancien meneur des Kings. C’est un peu différent quand quelqu’un est dans la fin de la trentaine, que son prime est passé. Il essaie d’enseigner, mais au final, moi je peux aller sur le terrain et faire ce que je suis en train de leur prêcher. » Et combler l’absence de son homologue ?