Interrogée sur Caitlin Clark et Angel Reese, Cathy Engelbert n’a mentionné que le bon côté de cette rivalité, née en NCAA et qui se poursuit désormais en WNBA. Attirant les projecteurs sur la ligue féminine.

De quoi déclencher la colère du syndicat des joueuses, déçue que la patronne de la ligue féminine ne condamne pas l’attitude toxique des fans, notamment sur les réseaux sociaux.

« Voici la réponse que la « commissionner » aurait dû donner à la question très claire concernant le racisme, la misogynie et le harcèlement subis par les joueuses », indique ainsi le communiqué de presse de la « Women’s National Basketball Players Association ». « Il n’y a absolument aucune place dans le sport – ou dans la vie – pour la haine, le langage raciste, les commentaires homophobes et les attaques misogynes dont nos joueuses font l’objet sur les réseaux sociaux. Il ne s’agit pas des rivalités ou des personnalités iconiques qui alimentent un modèle commercial. Ce type de fanatisme toxique ne devrait jamais être toléré ou laissé hors de contrôle. Il exige une action immédiate et, franchement, il aurait dû être abordé il y a longtemps ».

De quoi pousser Cathy Engelbert à tenter de rattraper un peu le coup sur son compte X/Twitter.

« Lors d’une récente interview avec les médias, on m’a interrogée sur le côté sombre des réseaux sociaux et des conversations en ligne sur les rivalités WNBA et l’aspect racial. Pour être claire, il n’y a absolument aucune place pour la haine ou le racisme de quelque nature que ce soit dans la WNBA ou ailleurs ».