« Je suis arrivé en tant qu’intérieur traditionnel et je me suis vite rendu compte que ça ne marchait pas. J’ai donc dû trouver une autre façon d’aller sur le terrain et d’aider l’équipe à gagner. » Alors Spencer Hawes s’est progressivement mis à tirer à 3-points, à une époque où la NBA n’était pas autant tournée vers le tir longue distance.

Lors de sa deuxième saison avec les Kings, le 10e choix de la Draft 2007 a tenté sa chance de loin plus d’une centaine de fois durant la saison. Puis avec sa deuxième équipe NBA, les Sixers, il s’est imaginé évoluer au poste d’ailier-fort aux côtés d’un pivot traditionnel, arrivé les Lakers, Andrew Bynum. L’association des deux hommes n’aura pas lieu, en raison des genoux fragiles du nouvel arrivant.

Mais le recrutement dans la foulée d’un nouveau coach, Brett Brown, va permettre à Spencer Hawes de rentrer dans une autre dimension. « Brett a vraiment ouvert mon jeu et m’a permis d’utiliser pleinement mes capacités. En grandissant, j’ai toujours shooté à 3-points, porté le ballon et fait des passes – comme tous les pivots qui veulent devenir meneurs, tout comme tous les basketteurs qui veulent devenir rappeurs », compare l’ancien joueur NBA.

Cette saison-là, il a ainsi eu le feu vert pour tenter sa chance à quatre reprises par rencontre, pour 41% de réussite. Il s’agira de sa meilleure saison en carrière avec 13 points et 8 rebonds de moyenne. Ce qui lui aurait peut-être permis de signer un gros chèque aujourd’hui ? « C’est une sorte de blague avec mes potes : j’ai raté le contrat maximum de quelques années. Le jeu n’en était pas là (comme aujourd’hui) et le mien non plus », en rigole celui qui a quitté la NBA avec 35% de réussite en carrière à 3-points.