Au rayon des grands regrets de sa carrière, Peja Stojakovic pense encore à cette finale perdue en 1998 en Grèce face au Panathinaikos au bout de la 5e manche. Une défaite d’autant plus cruelle qu’au tour précédent, il avait signé un tir impressionnant de sang-froid pour mettre fin au règne de l’Olympiacos. 

Et pour les fans des grands Kings du début des années 2000, il y a plus cruel encore : « Je pense à mon tir de 2002 dans le Game 7 de la finale de la Conférence Ouest contre les Lakers. Ce sont les moments qui m’ont laissé une forte impression. » Ce jour-là, lors de l’épisode final d’une série restée dans les mémoires, le Serbe s’était retrouvé grand ouvert dans le corner à quelques secondes de la fin du match. 

Il avait au bout des doigts l’occasion de redonner l’avantage à son équipe face aux doubles champions en titre. Mais son tir n’a pas touché le cercle… Son équipe était parvenue à arracher la prolongation mais la bande à Shaquille O’Neal et Kobe Bryant finissait par l’emporter pour aller tout droit vers le triplé. 

Malgré ce raté mémorable, le Serbe considère que ces Kings de « 2002 à 2004 », période durant laquelle il a obtenu ses trois sélections All-Star, reste la meilleure formation au sein de laquelle il a évolué. « Puis l’équipe nationale en 2001 et 2002. On a dominé en 2001 », lâche-t-il en référence à l’année du sacre européen, accompagné d’un titre de MVP. 10 ans plus tard, en NBA, il remportait le titre suprême avec les Mavs.