Une 10e place à l’Ouest, seulement trois succès au-dessus des 50%… À la fin du mois de février, les Wolves semblaient mal embarqués pour parvenir à se qualifier pour les phases finales sans passer par la case play-in. « On ne veut pas jouer le play-in, parce que j’ai vécu les deux situations, rappelle Anthony Edwards. On veut être pleinement préparés en allant directement en playoffs. On veut cette semaine entière, on veut pouvoir faire face à l’équipe étudiée pendant trois ou quatre jours, à fond, pour être vraiment prêts. » 

En 2022, sa formation avait battu les Clippers en play-in pour se qualifier, avant de perdre face aux Lakers l’année suivante, puis de battre le Thunder pour accéder aux playoffs. L’an dernier, ses Wolves s’étaient qualifiés directement. Comme cette année donc, car son équipe a été en mesure de renverser la tendance : 17 victoires sur les 21 matchs, dont la dernière, hier, synonyme de 6e place arrachée au dernier moment. 

« J’ai dit aux gars que j’étais super fier de ce qu’ils avaient accompli cette saison, salue Chris Finch. On n’a pas fait de gros échange au milieu de la saison pour essayer de régler les choses. On n’a pas viré d’entraîneurs pour arranger quoi que ce soit. Ce sont eux qui ont réglé ça eux-mêmes. Ces gars-là ont fait les bons ajustements, les bons sacrifices, et ils ont compris ce qu’ils devaient être collectivement. » 

« On a encore beaucoup à faire, mais tout le mérite leur revient, parce que c’était important pour eux de trouver la solution. Et on l’a trouvée. Ils l’ont trouvée », dit encore le coach dont l’équipe va maintenant s’attaquer à un beau morceau : les Lakers de LeBron James et Luka Doncic, leur bourreau l’an dernier.