« Vous regardez ailleurs dans la ligue, certains coachs ayant gagné le titre ne sont plus là. » En pensant à Taylor Jenkins et Mike Malone, respectivement remerciés par les Grizzlies et les Nuggets, Willie Green connaît très bien le contexte actuel autour des coachs NBA. Lui-même ne sait pas de quoi sera son avenir après une saison en enfer avec ses Pelicans. 

Avec un mauvais bilan à 21 victoires pour 61 défaites, son équipe a terminé avant-dernière au sein de sa conférence. Et terminé avec le deuxième pire bilan de l’histoire de la franchise, derrière l’exercice 2004/05 quand l’équipe s’appelait encore les New Orleans Hornets. « Ce n’est pas la saison qu’on voulait », résume le coach dont l’équipe a été décimée par les blessures. 

« Je ne crois pas qu’on ait vu notre effectif au complet une seule fois cette saison », constate celui qui avait perdu Dejounte Murray, principale recrue de la dernière intersaison, dès le premier match de l’année… Habitué de l’infirmerie, Zion Williamson a manqué 52 matchs en raison de plusieurs blessures, Herb Jones, 62 matchs à cause de son épaule meurtrie, touché à la cheville, Brandon Ingram n’a disputé que 18 matchs avec l’équipe avant d’être transféré à Toronto… 

« Je n’ai pas été très bon, formule pourtant le coach. Je dois assumer pleinement la situation dans laquelle se trouve l’équipe. Nous avons échoué. J’ai échoué. Je sais que l’échec fait partie du succès. Donc, avec cet échec, ce sera un moment pour moi de prendre du recul, de réfléchir et de voir où nous pouvons nous améliorer. » Il espère que ses dirigeants tiendront compte des progrès de l’équipe lors de ses trois premières saisons en poste.