Football : Jürgen Klopp pas tendre avec la nouvelle Coupe du monde des clubs
Lors de sa conférence de presse, tenue dans l’après-midi du mardi 14 janvier, le responsable mondial du football de Red Bull a estimé que la nouvelle compétition de la FIFA allait nuire à la santé des joueurs.
Jürgen Klopp a beau avoir pris du recul par rapport aux terrains et s’être détendu, il n’en demeure pas moins incisif dans ses observations. Hier, à l’occasion d’une grande conférence de presse au siège de Red Bull, le nouveau responsable mondial du football de la firme autrichienne n’a éludé aucun sujet, évoquant autant son départ de Liverpool que ses nouvelles attributions et la façon dont il comptait travailler avec les différentes entités appartenant à son employeur.
Un Mondial des clubs "inutile"
S’il s’est risqué à commenter la situation contractuelle de ses anciens protégés, tous en fin de contrat avec les Reds le 30 juin prochain, Mohamed Salah, Trent Alexander-Arnold et Virgil van Dijk, ouvrant d’ailleurs la porte à ce dernier - "Quand Virgil aura entre 41 et 44 ans, je suis sûr qu’il aimerait jouer à New York… Je l’accueillerais les bras ouverts" -Jürgen Klopp s’est montré nettement moins prudent au sujet de la futur Coupe du monde des clubs. "Je pense que c’est inutile", a-t-il tancé en préambule de son intervention avant d’enchaîner. "Celui qui gagner ce tournoi sera le vainqueur le plus malheureux de tous les temps parce qu’il devra jouer tout l’été et ensuite enchaîner avec son championnat."
Une charge virulente qui s’inscrit dans une logique de protection des joueurs et de leur santé. "Nous avons beaucoup de blessures dans le football européen. Nous devons réduire le nombre de matchs. Cela signifie que dans certains championnats, il serait judicieux de passer à 18 (clubs) au lieu de 20. Cela signifie que dans d’autres, vous ne devez pas ajouter de matchs", a-t-il expliqué. "Cela n’aide pas de ne pas avoir de vacances l’été", a conclu le charismatique et écouté Allemand.
S’il n’a pas mâché ses mots, Jürgen Klopp n’est pas sûr d’être entendu par les instances régissant le football mondial et certainement pas par la FIFA, fière d’avoir réformé sa compétition phare de clubs et impatiente de réunir les 32 meilleures équipes du monde aux Etats-Unis du 15 juin au 13 juillet prochain.