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Euro 2024 : un France – Belgique électrique ; le Portugal face à la surprenante Slovénie
Un parfum de revanche règne ces derniers jours autour de ce huitième de finale entre la France et la Belgique. D'un côté, des Belges qui n'ont toujours pas digéré la défaite à la Coupe du monde en 2018, et de l'autre, des Français déterminés à rester la meilleure nation européenne.
Les Belges ont eu de quoi nourrir leur esprit de revanche et voient peut-être ce nouveau duel fratricide se profiler au bon moment pour laver les affronts de 2018 et 2021. La demi-finale de 2018 a sans doute été la plus dure à digérer, lorsque les Bleus avaient vaincu les Diables Rouges en demi-finale de la Coupe du Monde sur une tête de Samuel Umtiti.
Les Belges ont cru tenir leur revanche en octobre 2021 en demi-finale de la Ligue des Nations en menant 2-0 à la pause. Mais c'était sans compter sur la lucidité de Karim Benzema, Kylian Mbappé et Théo Hernandez, tous les trois buteurs après la pause pour propulser à nouveau la France en finale.
La victoire ou le retour à la maison
Sur cet Euro 2024, Belges et Français ne se retrouvent pas si tôt à ce stade de la compétition par hasard. Les deux nations n'ont pas été à la hauteur de leur rang. Les Belges ont carrément chuté dès le premier match face à la Slovaquie (1-0) avant de se rattraper face à la Roumanie (2-0), puis de faire à nouveau chou blanc contre l'Ukraine (0-0).
Les Français pensaient quant à eux tenir la première place jusqu'à ce penalty transformé en deux fois par Robert Lewandowski qui a propulsé les Bleus dans la partie de tableau des phases finales la plus relevée.
Des deux côtés, les talents sont là, pour certains parmi les meilleurs à leurs postes, entre notamment Kylian Mbappé d'un côté et Kevin De Bruyne de l'autre. Il y aura également un facteur émotionnel à gérer pour ce match pas comme les autres.
Le Portugal face à ses responsabilités
Impressionnants de volonté face à la République Tchèque (2-1), éblouissants face à la Turquie (3-0), les Portugais ont perdu pied lors de leur troisième match du groupe F (sans enjeu) face à une surprenante sélection de Géorgie (0-2).
Un trou d'air que les coéquipiers de Cristiano Ronaldo espèrent passager au moment d'aborder leur premier match à élimination directe face à une équipe de la Slovénie qui n'aura rien à perdre. Le Portugal devra ainsi se montrer à la hauteur de son rang et mieux utiliser ses nombreuses forces en présence pour débloquer la situation.
Les Portugais pourront notamment s'appuyer sur leur attaque de feu, capable de débloquer une situation à n'importe quel moment. Jusqu'à présent, les Lusitaniens ont montré des choses intéressantes en attaque. C'est notamment l'équipe de l'Euro qui a affiché la plus grosse possession de balle (64.3% de possession en moyenne), tout en figurant sur le podium sur le plan des passes (3e avec 90% de réussite), de dribbles réussis (3e avec 71) ou encore de frappes (54 tirs avec un match de moins que l'Allemagne et l'Espagne). Il s'agira donc de confirmer en ce sens ce soir.
Parmi les équipes « surprise » de ces huitièmes, la Slovénie pourra pour sa part s'inspirer des prestations de la Slovaquie ou de la Géorgie, sorties du tournoi la tête haute. Devant le capitaine Jan Oblak, la défense slovène a pour l'instant su faire front sur les trois premiers matchs. L'animation offensive a également montré de belles choses.
De plus, les hommes de Matjaz Kek peuvent se targuer d'avoir déjà battu le Portugal récemment, le 26 mars dernier en amical. Les Slovènes l'avaient alors emporté 2-0 grâce à des buts de la paire Cerin-Elsnik. De quoi forcer le respect, et de la méfiance à l'heure des retrouvailles.
« Ce qu'ils ont fait pendant cet Euro, c'est remarquable », a confirmé le sélectionneur du Portugal, Roberto Martinez. « Ils entrent dans l'histoire et c'est toujours une bonne chose pour le football. C'est dommage que nous devions les affronter parce que j'ai vraiment un faible pour ce que fait la Slovénie. Je suis désolé, mais on devra gagner ».