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Coupe du monde des clubs : Arsène Wenger défend la compétition
S’opposant à Jürgen Klopp, l’ancien manager d’Arsenal et aujourd’hui responsable du développement du football à la FIFA estime que la Coupe du monde des clubs est un tournoi fantastique.
Comme pour toute nouveauté, il y a les pour et les contre. En janvier dernier, Jürgen Klopp n’avait pas pris de pincettes au moment de donner son avis sur la Coupe du monde des clubs. Pour lui, la dernière-née de la FIFA était une sorte d’aberration, un tournoi "inutile" dont le vainqueur serait "le plus malheureux de tous les temps", référence à la quasi-absence de repos qu’il aurait ensuite en raison de la reprise des championnats nationaux à la mi-août. Il y a deux semaines, l’Allemand en avait remis une couche lors d’un entretien avec Die Welt, parlant de "la pire idée jamais inventée".
"Une vraie Coupe du monde des clubs était nécessaire"
Deux sorties au vitriol, partagées par certains, mais pas tous. Peut-être pas complètement objectif en raison de ses fonctions de directeur du développement du football à la FIFA, Arsène Wenger s’oppose à la vision de l’ancien manager de Liverpool, devenu cette année le nouveau directeur du football mondial chez Red Bull. "Chacun a le droit d'avoir une opinion et je ne partage pas du tout le point de vue de Jürgen Klopp. Je pense qu'une Coupe du monde des clubs, une vraie Coupe du monde des clubs, était nécessaire. Si vous faites une enquête aujourd’hui auprès de tous les clubs qui ont participé à cette compétition, je suis pratiquement sûr que nous avons 100 % de réponses de personnes qui veulent recommencer. C'est donc la meilleure réponse", a assuré l’Alsacien, parlant même d’une "compétition fantastique" en marge d’un groupe de travail de la FIFA à New York.
Au-delà des clubs supposément enchantés, l’ancien manager d’Arsenal et de l’AS Monaco a appuyé son avis sur le succès populaire de l’épreuve. "La question décisive est de savoir si les supporters apprécient. Les prévisions de fréquentation étaient basses, mais en réalité, elles étaient bien plus élevées. La réponse est là", a-t-il avancé. Une remarque surprenante au regard des images de tribunes à moitié remplies dans de nombreux stades et du manque d’engouement global chez les États-uniens. Signe que le public n’aurait pas complètement adopté ce nouveau tournoi, la FIFA aurait été contrainte de diminuer drastiquement le prix des billets de la demi-finale entre Fluminense et Chelsea, de 473 dollars à 13 dollars, pour remplir le MetLife Stadium.
"Nous avons beaucoup appris"
Une réalité qu’Arsène Wenger semble vouloir occulter. Reste que cette Coupe du monde des clubs, qui rendra son verdict dimanche soir avec la finale entre les Blues et le Paris Saint-Germain, a permis à la FIFA d’organiser une grande répétition avant la Coupe du monde 2026, dont une partie aura lieu aussi aux États-Unis, hôte avec le Mexique et le Canada, et de mieux appréhender le problème de la chaleur notamment. "Nous avons essayé de lutter contre cela en faisant des pauses pour se rafraîchir et en arrosant les terrains pendant les pauses. Nous avons beaucoup appris dans ce domaine", a déclaré le Français, promettant que d’autres solutions seraient apportées l’année prochaine. "Il est certain que l'année prochaine, il y aura plus de stades couverts car nous devons suivre les horaires de la télévision. Nous apprenons à mieux nous équiper pour faire face à ces conditions", a-t-il ajouté. Une rustine changeant la nature même d’un sport pourtant d’extérieur et donc soumis aux aléas météorologiques. Des aléas dont la FIFA ne veut plus être tributaire pour la bonne tenue de ses événements.
Dimanche, ce sera au grand air dans le New Jersey que la Coupe du monde des clubs se refermera. Une dernière occasion de séduire le public et les fans du monde entier en attendant de savoir si une seconde édition aura bien lieu en 2029.