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Coupe du monde des clubs : Une légende du Real Madrid sous le charme de Luis Enrique et d’Ousmane Dembélé
Ancien joueur emblématique du Real Madrid entre 1999 et 2009, Michel Salgado n’a pas été avare en compliments lorsqu’il a été interrogé sur la récente démonstration du PSG contre les Merengues.
Une leçon de football en mondovision. Vainqueur de la dernière édition de la Ligue des champions, le Paris Saint-Germain a infligé ce mercredi, au MetLife Stadium de New York, une véritable correction au Real Madrid, lauréat de la coupe aux grandes oreilles en 2024, en demi-finales de la Coupe du monde des clubs (4-0). Une nouvelle démonstration de force de la part des hommes de Luis Enrique dans une compétition qui semble ne pas pouvoir leur échapper au vu des récentes copies rendues lors de leurs dernières sorties. Avec cette humiliation comparable à celle qu'il avait infligée à l'Inter Milan en finale de C1 il y a un mois et demi, Paris a encore démontré qu'il figurait parmi les meilleures équipes du monde, si ce n’est la meilleure actuellement.
Techniquement, ce PSG est injouable. Physiquement, il est imperturbable. Dans l'attitude, il est irréprochable. De quoi laisser sans voix les plus grands passionnés ou observateurs du club de la capitale… et du Real Madrid. Ancien joueur emblématique de la Casa Blanca entre 1999 et 2009, soit durant la période des Galactiques, Michel Salgado n’a pas été avare en compliments lorsqu’il a été interrogé sur la domination du Paris Saint-Germain ces derniers mois. L’ex-arrière droit merengue a notamment été subjugué par le travail, l’intelligence et la gestion des troupes de Luis Enrique. "Ce qu'il a fait est spectaculaire. Tout le monde parlait de Mbappé quand il est parti, et il a su gérer le changement sans jamais le critiquer”, a d'abord relevé Michel Salgado dans une interview accordée à As.
"Dembélé presse comme s'il était le meilleur défenseur du monde”
“Il disait toujours : ‘Ça aurait été incroyable d'avoir le meilleur joueur du monde’. Mais ils se sont adaptés à une autre façon de jouer, à un autre style, davantage collectif, en privilégiant toujours l'équipe au-dessus de l'individualité. Cela pousse tout le monde à se donner à fond, non seulement en attaque, mais aussi en défense. C'est un entraîneur qui motive énormément ses joueurs. Tout le monde applique un pressing intense", salue-t-il, dithyrambique. Pour l’Ibère, la supériorité de ce PSG résulte de plusieurs facteurs identifiables sur le terrain : l'intensité des milieux, la solidité de la charnière, la constante activité des latéraux et le pressing combiné au talent des attaquants. Sur ce dernier point, Michel Salgado a souhaité mettre en avant le sens du sacrifice et du collectif d’Ousmane Dembélé.
Pour son premier match en qualité de titulaire dans cette Coupe du monde des clubs, l’international tricolore a prouvé qu'il était resté sur la même dynamique des six derniers mois grâce à l’énergie dépensée défensivement et offensivement ainsi qu’à sa capacité à être décisif. "Dembélé presse comme s'il était le meilleur défenseur du monde. Convaincre un joueur comme Dembélé de faire cela, c'est ce qui distingue vraiment un bon entraîneur. C'est clair. Transformer les joueurs les plus difficiles d'une mentalité individuelle à une mentalité au service du collectif", conclut l’ancien international espagnol. Face à cet Ousmane Dembélé et cette machine si bien huilée qu’est le PSG, Chelsea, son adversaire en finale du Mondial des clubs, peut trembler.