Ligue 1 : Des buts en pagaille pour une journée folle
La 8e journée de Ligue 1 a été le théâtre d’un feu d’artifice offensif avec un total de 40 buts marqués en neuf matchs, un record au XXIe siècle.
Le Paris Saint-Germain et Strasbourg avaient donné le ton. Vendredi soir, en ouverture de la 8e journée, le champion de France avait été poussé dans ses retranchements par son plus féroce adversaire de 2025 et accroché un nul spectaculaire au Parc des Princes (3-3).
Les six buts inscrits sur la pelouse parisienne n’étaient qu’un avant-goût de ce qui allait suivre. Ce week-end, les clubs de Ligue 1 avaient décidé de faire le spectacle. En neuf rencontres, ils ont marqué quarante fois. Pour reprendre la tête du championnat, l’Olympique de Marseille y a mis les formes en inscrivant six buts, dont un quadruplé de Mason Greenwood, tout en encaissant deux de la part du Havre (6-2). Six autres réalisations ont émaillé le derby breton entre Lorient et Brest (3-3), quand Nice et Lyon ont vu leurs filets trembler cinq fois (3-2 pour les Aiglons). Quatre buts ont aussi été marqués du côté de Toulouse (4-0 contre Metz) et de Rennes (2-2 contre Auxerre).
Un record vieux de 76 ans
Pas un seul match ne s’est soldé par un score nul et vierge, et seules deux équipes sont restées muettes (Nantes et Metz) dans cette journée entrée dans les annales. En effet, ce n’est que la troisième fois depuis 2001 qu’une journée se clôture avec 40 buts, après la 38e journée de la saison 2007-2008, époque où le championnat de France comptait encore 20 clubs, et la 31e journée de l’exercice 2023-2024.
Selon Opta, cette 8e journée arrive sur le podium des plus prolifiques dans le cadre d’une compétition à 18 clubs depuis la saison 1963-1964. Il y a 62 ans, 42 buts avaient rythmé la 12e journée. C’est trois de moins que lors de la 2e journée de l’exercice 1964-1965. Le record remonte, lui, à quinze ans auparavant puisque 55 buts avaient été enregistrés à l’occasion de la 5e journée de la saison 1949-1950, soit une moyenne de 6,1 buts par match. En ce week-end du 17 et du 18 septembre 1949, Sochaux avait notamment étrillé Sète, offrant un récital offensif à son public, avec notamment un triplé de Michel Jacques (8-1). La palme était néanmoins revenue au duel entre Montpellier et le Stade Rennais UC, au cours duquel 11 buts ont été marqués. Dans l’Hérault, les Bretons, guidés par le triplé de Jean Grumellon, l’avaient emporté 6 à 5, alors même qu’ils étaient menés 1-3 après 16 minutes de jeu.










