"Luis Enrique est l'un des meilleurs entraîneurs au monde depuis des années. Pas juste depuis qu'il est au PSG. Il a démontré que c'est un top coach. C'est évidemment une référence pour moi (...) J'apprécie la personne, la façon dont il se comporte. J'ai beaucoup d'estime pour lui." Un sacré bel hommage. De passage à la Commanderie devant une petite assemblée de journalistes à deux jours du Classique face au Paris-Saint Germain, Roberto De Zerbi n’a pas tari d’éloges à l’égard de son homologue francilien. Admiratif de sa personnalité, son approche du jeu et sa science tactique, le coach marseillais n’a en revanche pas oublié que Luis Enrique se présentera ce dimanche au Vélodrome dans la peau de l’adversaire. 

En effet, après avoir énoncé une à une les qualités de l'entraîneur du PSG en conférence de presse, Roberto de Zerbi n’a pas oublié le véritable enjeu de ce choc, lui qui aura à cœur de marquer les esprits en frappant un grand coup face à l’actuel leader de la Ligue 1. "Je parle presque tous les jours avec les joueurs. Je leur ai déjà dit ce que je voulais qu'ils aient en tête. On doit savoir qu'on est né entre guillemets il y a deux-trois mois. Il y a de nouveaux joueurs, qui n'étaient pas en France. On a les qualités pour les affronter. (...) Je veux qu'on joue avec courage pour l'emporter", a rappelé l’ancien technicien de Brighton, conscient que son équipe, troisième de Ligue 1 et bourreau du MHSC le week-end dernier (5-0), a la capacité de s’offrir le scalp de son rival et meilleur ennemi.

Les clés de la partie selon de Zerbi

"J'attends toujours beaucoup de mes joueurs. Je suis amoureux de mon équipe, qui est très forte et avec des joueurs de très haut niveau. Il faut encore améliorer certains aspects mais honnêtement, l'équipe est forte. Pour moi, c'est juste que j'en attends beaucoup. Dimanche, c'est une étape importante, mais ça reste trois points. Notre chemin ne s'arrêtera pas lundi, qu'on gagne ou qu'on perde. Je veux un match avec du courage, avec du caractère, du jeu, du cœur", a-t-il poursuivi. Fier de ses troupes, l’Italien souhaite avant tout qu’elles affichent devant leur public un état d’esprit irréprochable associé à un caractère à toute épreuve. Voici donc les clés de ce Classique pour Roberto de Zerbi. 

S’il ne s’est pas montré aussi bavard sur le plan tactique qu’il souhaite mettre en place, le nouveau manager olympien a admis que cette opposition sera tout sauf une partie de plaisir, d’autant plus que le PSG sera déterminé à afficher un meilleur visage que face à Eindhoven cette semaine en Ligue des Champions (1-1). Du moins dans l’efficacité et le dernier geste. “Ce sera difficile, mais à l'OM, il faut avoir l'ambition de pouvoir remporter ces matchs. Sinon, autant changer de club. Le groupe du PSG vit ensemble depuis très longtemps. L'OM avec moi, ça n'existe que depuis deux mois. Il y a des moments où on va subir et il faut être prêt à l'affronter", a-t-il conclu. Si personne n’en doutait jusqu’à présent, l’OM attend bien le PSG de pied ferme.