Pour le Stade Brestois, il est d’ores et déjà temps de redescendre de son petit nuage. Trois jours seulement après avoir brillamment tenu tête au Bayer Leverkusen à Roudourou dans le cadre de la troisième journée de Ligue des Champions (1-1), les Bretons sont de retour aux affaires en Ligue 1. En effet, pas le temps de se reposer sur leurs lauriers que le Stade de Reims se présente déjà face aux hommes d’Eric Roy au détour d’une rencontre comptant pour la 9ème journée de championnat et programmée ce samedi au stade Auguste Delaune (19h). 

Un court laps de temps entre les deux rencontres qui semble gêner le technicien des Pirates, qui ne s’est pas fait prier pour le clamer en conférence de presse ce vendredi. S’il ne s’est pas montré aussi incisif que Bruno Genesio au sortir du succès du LOSC face à l’Atlético de Madrid en C1, Eric Roy s’est quand même rangé à ses côtés. “Que peut-on y faire ? J'ai vu un de mes amis qui s'est offusqué, parce qu'il est dans le même cas que nous, Bruno avec Lille. Ils ont joué mercredi soir et ils rejouent samedi soir (contre Lens)”, a déploré le coach brestois, lui qui aurait opté pour une autre programmation. "Je pense qu'on aurait pu mettre le Classique samedi soir. Puisqu'eux ont joué plus tôt, les Parisiens (mardi contre Eindhoven, 1-1). Mais bon, la programmation télé, le calendrier, on n'a pas de poids dessus. C'est toujours les acteurs qui sont pénalisés”, a-t-il poursuivi, allant de ce fait à l’encontre de l’avis de Will Still, l'entraîneur du RC Lens. 

“On a mis en place un protocole”

Contraint ainsi d’ajuster la préparation dans le but d’affronter les Rémois, Eric Roy a avoué avoir mis en place un protocole particulier afin de préserver l’intégrité physique de ses troupes. “On a mis en place un protocole de récupération pour nos matches pré et post-Ligue des champions, avec cryothérapie, diététique, des bains spéciaux froids et chauds”, explique-t-il. “Un travail aussi dès la fin du match pour pouvoir récupérer le mieux possible. Il faut être frais pour le match qui s'annonce, on verra qui est apte pour pouvoir prolonger le plaisir. J'ai une vingtaine de joueurs de niveau égal, je n'aurais pas de souci à faire des changements si je sens qu'il y a des joueurs un peu fatigués ou pour ne prendre aucun risque. La priorité sera la santé des joueurs”, a conclu le technicien tricolore devant les journalistes. Il n’y a plus qu’à espérer que les méthodes utilisées peu fréquemment en Bretagne portent leurs fruits en Champagne. Réponse ce samedi à 19h donc.