Ligue Europa : Crystal Palace fait appel de son exclusion
Ce mardi 22 juillet, le vainqueur de la Coupe d’Angleterre a saisi le Tribunal arbitral du sport (TAS) pour contester son déclassement de la C3 en C4.
Crystal Palace a gagné le droit de disputer la Ligue Europa la saison prochaine et entend se battre pour que ses mérites sportifs soient respectés. Ce mardi 22 juillet, le club anglais a saisi le Tribunal arbitral du sport (TAS) pour faire appel de son exclusion de la C3.
Le mois dernier, les Eagles ont ainsi appris que l’UEFA les privait de la deuxième compétition européenne et les "rétrogradait" en Ligue Conférence, échangeant leur place avec Nottingham Forest. Une décision consécutive à la réintégration de l’Olympique Lyonnais en Ligue Europa. Sixième de Ligue 1, le club rhodanien avait été temporairement privé de sa qualification européenne suite à sa rétrogradation administrative en Ligue 2, en raison de problèmes financiers. Une sanction finalement annulée en appel, permettant à l’OL de retrouver sa place dans l’élite française, mais aussi en Coupe d’Europe, sous conditions.
"Nous ne pensons pas que cette décision soit la bonne"
Vainqueur de la Coupe d’Angleterre pour la première fois de son histoire, Crystal Palace se voit pour l’heure privé de son droit de jouer en Ligue Europa en raison des règles définies par l’UEFA concernant la multipropriété. En effet, deux clubs appartenant à un même groupe ne sont pas autorisés à participer à la même compétition. Or, Crystal Palace (détenu à 43 %) et l’OL (détenu à 77 %) sont tous deux la propriété du consortium Eagle Football Group.
L’instance européenne avait fixé au 1er mars la date limite pour présenter les preuves d’une restructuration de l’organigramme, comme avaient pu le faire Toulouse et l’AC Milan dans le passé. Une échéance manquée par Crystal Palace, qui ne pensait pas à cette date être européen en fin de saison. La formation de la banlieue sud de Londres a tenté de plaider sa cause en assurant que les deux clubs étaient deux entités distinctes et que John Textor, qui a depuis été contraint de vendre ses parts et de démissionner de son poste de président de l’OL, n’avait aucune influence en interne. "Nous ne pensons pas que cette décision soit la bonne, loin de là. Nous savons, sans équivoque, que John (Textor) n'avait pas d'influence décisive sur le club. Nous savons que nous l'avons prouvé au-delà de tout doute raisonnable, car c'est un fait", avait exposé le président de Crystal Palace, Steve Parish, invité la semaine dernière du podcast The Rest is Football. L’argumentaire anglais n’avait pas convaincu l’UEFA. Saisie du dossier, la justice sportive devra se prononcer avant le 11 août.