Premier League : Old Trafford ne sera pas détruit
Alors que le club songe à construire un nouveau stade, la mythique enceinte des Red Devils sera conservée et remodelée pour accueillir l’équipe féminine et les jeunes du centre de formation.
Le Théâtre des rêves sera peut-être bientôt celui des souvenirs. En fin d’année, Jim Ratcliffe et Manchester United décideront s’ils doivent rester à Old Trafford, l’enceinte historique et emblématique du club mancunien, ou si l’avenir se jouera ailleurs dans ce qui s’appelle encore le "Wembley du Nord". Une deuxième option, dont les travaux sont estimés à plus de 2 milliards d’euros et devraient durer six ans, pour laquelle pousse le nouveau co-propriétaire des Red Devils, lui qui a mis en place un trio pour juger de l’opportunité et de la faisabilité du projet.
Une affluence réduite
Si la décision de quitter Old Trafford venait à être prise, le stade mancunien ne devrait toutefois pas être détruit et accueillera même encore des rencontres. En effet, d’après les médias anglais, la direction mancunienne voudrait faire de l’enceinte construite en 1910 le nouveau lieu de résidence de l’équipe de jeunes et de l’équipe féminine, qui joue actuellement à Leigh, à environ 24 kilomètres de Manchester. Cette dernière doit déjà disputer trois rencontres cette saison à Old Trafford. Néanmoins, la capacité du stade devrait être considérablement réduite. Celle-ci qui est actuellement de 74 310 places devrait être ramenée à environ 30 000. Ce serait sa plus faible capacité qui n’a jamais été inférieure à 44 000, chiffre atteint en 1992 après le drame du Hillsborough. Old Trafford avait ensuite été régulièrement agrandi passant de 58 000 places en 1996 à sa taille actuelle en 2006.
Au-delà de l’aspect économique que représente la destruction d’un stade, la direction mancunienne entend aussi préserver l’histoire d’un des clubs les plus populaires du monde. De fait, les statues de Sir Alex Ferguson, Sir Matt Busby, Denis Law, George Best et Sir Bobby Charlton resteront à leur emplacement historique, comme sera conservé l’horloge commémorative de l’accident de Munich (1958, ndlr) et le tunnel central, dernier vestige du stade original conçu par Archibald Leitch.