« C’est un gars qui pense le jeu à un niveau très élevé. Il a été membre de certaines des meilleures équipes et a côtoyé certains des plus grands joueurs du monde. Il est allé en finale NBA. Il a vécu des grands moments en playoffs. Le fait de pouvoir profiter de son expérience et d’apprendre de lui toute l’année – je vais en tirer le meilleur parti. » Les mots sont de Tre Jones, interrogé sur l’arrivée cet été de Chris Paul à San Antonio.

Le genre de signature susceptible de faire passer un cap aux Spurs. Et qui va mécaniquement repousser Tre Jones, meneur titulaire l’an dernier, sur le banc. Contrarié le joueur de 24 ans, d’être devancé par un joueur de 39 ans ? « Cette idée ne m’a jamais traversé l’esprit. Je veux avant tout gagner des matchs. »

Sauf catastrophe, les Texans devraient en gagner davantage que les 22 succès accumulés l’an dernier. Aussi le meneur de jeu déjà en poste sait que son aîné ne pourra pas nécessairement tenir le rythme des 82 matchs de saison régulière. Le vétéran reste sur deux saisons de suite à moins de 60 matchs disputés. « Ce sera difficile pour lui de jouer tous les matches. Ce serait difficile pour n’importe lequel d’entre nous », juge Jones qui devrait ainsi être responsabilisé.

Le meneur a bouclé son dernier exercice avec 10 points et 6 passes décisives de moyenne. « Beaucoup de gars portent le ballon. Il y a parfois un gars de 2.24 mètres (Victor Wembanyama) qui monte le ballon. […] Il n’y a pas beaucoup de vrais meneurs de jeu. Je dois m’assurer de continuer à assumer ce rôle », termine-t-il.