C’est désormais officiel, Francisco Conceição est un joueur de la Juventus Turin. Prêté la saison dernière, le Portugais laisse derrière lui le FC Porto et s’est engagé jusqu’en 2030 avec le club italien.

Déjà la semaine dernière, les différentes parties étaient parvenues à un accord pour que le transfert puisse aboutir. Seuls quelques détails restaient à régler, et à ce petit jeu des dernières négociations, la formation portugaise s’en est le mieux tirée. En effet, alors que la Juventus Turin traînait des pieds et s’acharnait à faire baisser le montant de l’indemnité, espérant obtenir un rabais pour n’avoir à payer qu’entre 22 et 25 millions d’euros au lieu des 30 millions d’euros réclamés par la direction portuane, ce n’est pas 30, mais 30,4 millions d’euros qu’a accepté de régler la Vieille Dame. Une somme légèrement supérieure donc à la clause libératoire, à laquelle s’ajoute 1,6 million d’euros de bonus. Un investissement conséquent, mais pour lequel la Juventus Turin a obtenu un paiement échelonné en quatre temps.

Un provocateur offensif

Si le club italien a lâché du lest sur le volet financier, c’est aussi parce qu’il a estimé que l’international portugais valait un effort de sa part. À 22 ans, Francisco Conceição a prouvé par ses performances qu’il était un joueur décisif et d’impact. Ainsi, dans son communiqué, l’institution piémontaise rappelle que le Portugais est le joueur turinois ayant touché le plus de ballons dans la surface après Dusan Vlahovic, mais aussi le second de l’effectif ayant réussi le plus de dribbles après Kenan Yildiz.

Une force de percussion et de provocation qui lui a permis de devenir un incontournable sur l’aile, convaincant aussi bien Thiago Motta qu’Igor Tudor ensuite. En 40 matchs toutes compétitions confondues, il a ainsi marqué sept buts et délivré six passes décisives. Un total encourageant pour une première saison à l’étranger et dans une équipe en panne offensivement ces dernières années. Son souhait exaucé, Francisco Conceição va pouvoir se concentrer sur l’exercice qui arrive, où le public turinois attendra de lui qu’il confirme les promesses entrevues.