Premier League : Carlos Soler a grandi à West Ham
Dans une interview accordée à Relevo, l’Espagnol est revenu sur son départ du PSG et sur la manière dont il avait évolué en tant que joueur et homme.
Carlos Soler était arrivé à la toute fin du mercato estival 2022, escorté d’une solide réputation gagnée à Valence. Le Paris Saint-Germain pensait alors avoir attiré un joueur susceptible de lui faire passer un cap et de lui apporter sa polyvalence au cœur du jeu.
Une promesse qui ne s’est pas concrétisée. Face à une concurrence féroce, le Valencien n’a pas réussi à s’imposer. Sentant qu’il n’aurait pas les faveurs de Luis Enrique pour la saison à venir, il a décidé de quitter la capitale française. "Personne ne m'a dit que je devais partir, c'est parce que je voulais gagner des minutes et de la confiance, me sentir vraiment important", a-t-il admis à Relevo.
L’attrait de la Premier League
À 28 ans, il ne manque pas de prétendants et a l’opportunité de rentrer en Espagne pour se rapprocher de ses proches. Une solution de facilité qu’il ne choisit pas, préférant suivre d’autres envies. Il prend donc la direction de l’Angleterre et de Londres, où il rejoint West Ham. "C'est vrai que j'ai eu d'autres approches pendant l'été, mais Lopetegui, qui était l'entraîneur à l'époque, m'a appelé. J'étais très enthousiaste à l'idée qu'il m'appelle. Je ne sais pas si c'est le meilleur championnat, mais je l'ai toujours aimé. C'est l'un des meilleurs championnats du monde, avec beaucoup de concurrence. Le fait que ce soit à Londres, comme je l'ai déjà dit, a aussi une influence. Ensuite, on peut parler beaucoup de la façon dont les choses se sont passées par la suite, si Lopetegui et le directeur sportif qui avait parié sur moi ont été limogés, mais cela ne veut pas dire que je ne suis pas heureux", révèle-t-il.
Au-delà de l’intérêt de l’ancien sélectionneur de l’Espagne, la volonté de découvrir un nouveau championnat s’est imposée à lui. "En fin de compte, la Premier League est un championnat qui attire l'attention de tout le monde. Chaque match est très intéressant, il y a beaucoup d'occasions, ils ont tendance à être très ouverts. Je pense que c'est un style qui correspond bien au joueur que je suis", assure-t-il au cours de cet entretien réalisé dans la capitale anglaise. Un lieu où il a aussi trouvé un nouvel environnement pour s’épanouir personnellement. "Devenir footballeur était évidemment mon rêve et ma passion, mais il faut aussi qu'il y ait une évolution personnelle", a ajouté l’homme de 28 ans à l’esprit très ouvert.
"J’ai travaillé très dur"
S’il se plaît à découvrir la vie londonienne, Carlos Soler estime que ses différentes expériences lui ont permis de se développer. "J'ai quitté Valence à 25 ans, cela fait trois ans maintenant. Je pense que physiquement (…) j'ai travaillé très dur. Cela ne veut pas dire que je n'ai pas travaillé à Valence. Mais le championnat français est très physique, les clubs ont des joueurs très physiques, et en Espagne, c'est beaucoup plus tactique. En ce sens, j'ai beaucoup progressé", apprécie-t-il.
Une nouvelle dimension physique qui pourrait l’aider à s’imposer au PSG, où il rentrera le 1er juillet prochain à l’issue de son prêt. "Avec les décisions que j'ai prises, au PSG, je n'ai pas eu la continuité qui m'aurait donné la confiance nécessaire pour montrer ce que j'étais à Valence ou en équipe nationale. C'est peut-être ce manque de continuité qui m'a empêché de montrer ce que j'étais sur le terrain", avance-t-il au média espagnol, expliquant aussi beaucoup travailler sur l’aspect tactique.
Plus fort physiquement et mis en confiance à West Ham, où il a déjà participé à 26 matchs avec les Hammers, Carlos Soler entend bien profiter de cet environnement favorable pour reprendre sa progression et revenir en pleine bourre à Paris, où un autre défi l’attend : celui de convaincre Luis Enrique de lui faire une place dans un collectif devenu dominant.