Entre Nicolas Pépé et Arsenal, la mayonnaise n’a jamais pris. Arrivé en grande pompe dans le Nord de Londres durant l’été 2019 en provenance du LOSC, club au sein duquel il avait brillé pendant deux années sous les ordres de Christophe Galtier, l'international ivoirien n’a jamais réussi à s’imposer ou prendre ses marques chez les Gunners. Si son aventure en Premier League n’a ainsi jamais été à la hauteur des hautes attentes suscitées par le montant exorbitant de son transfert (80 millions d’euros), la carrière de l’actuel joueur de Villarreal aurait pu prendre une toute autre trajectoire, et ce avant même qu’il ne paraphe son contrat à Arsenal.

Dans un entretien accordé à The Athletic, Nicolas Pépé a en effet révélé qu’il avait eu la possibilité de rejoindre Naples lorsque le club londonien tentait de l'attirer dans ses filets. Mais Unai Emery a su trouver les mots justes pour le convaincre de rallier la Premier League. “J’ai eu un appel avec Carlo Ancelotti, qui était l’entraîneur de Naples à l’époque. Cela a duré cinq minutes. Une demi-heure plus tard, j’ai reçu un autre appel, cette fois d’Unai Emery. Cela a duré une heure. Il m’a dit exactement ce qu’il recherchait, tout ce qu’il attendait de moi si je rejoignais Arsenal. Il m’a parlé de tactique, de ce qu’il attendait de moi, de l’endroit où il allait me faire jouer, de la façon dont je pouvais m’améliorer sous sa direction. Beaucoup de détails”, a ainsi confié l'intéressé avant de poursuivre.  

“Il y avait une certaine frustration”

“Et même s’il ne parle pas très bien le français, il m’a parlé en français pendant une heure entière. C’était une petite chose, mais ça m’a impressionné. J’ai senti son envie de travailler avec moi”, a-t-il conclu. Grand artisan de la signature de Nicolas Pépé, Unai Emery a en revanche été remercié peu de temps après, en novembre 2019, et Mikel Arteta a pris le relais sur le banc des Gunners, au grand dam de l'ivoirien. “Avec Arteta, ce n’était pas… enfin, c’était bien au début. Après cela, la confiance n’était plus vraiment là. J’avais de moins en moins de temps de jeu, donc il y avait une certaine frustration. Je ne suis pas quelqu’un qui aime être sur le banc chaque semaine sans justification ni explication. Donc oui, c’est quelque chose qui a créé une certaine tension”. Une sortie qui a le mérite d'être claire.