C’est une nouvelle voix qui s’ajoute à un chœur de plus en plus fourni. Depuis les Etats-Unis où il a choisi de finir sa carrière à l’Inter Miami, Sergio Busquets a tenu aussi à prendre position dans le débat qui agite le monde du football : la surcharge des calendriers.

"La seule façon de se faire entendre"

Habitué à jouer tous les matchs ou presque durant sa carrière, l’Espagnol estime que la situation s’est dégradée ces dernières saisons et qu’un dialogue est nécessaire. "Le calendrier s'est alourdi. Je pense que les joueurs sont mieux préparés physiquement, mais ils sont aussi plus usés et les matches sont beaucoup plus intenses. Même si nous sommes les protagonistes, nous n'avons qu'un très, très petit rôle à jouer en termes de tournois, de nombre de matches par tournoi.... Je pense que cela devrait être un effort commun, en écoutant également les joueurs. En fin de compte, le corps arrive à un moment où il dit que c'en est assez, qu'il y a beaucoup de blessures, mais que personne ne s'occupe du joueur", a expliqué le milieu défensif.

S’il prône pour l’ouverture de véritables discussions entre les joueurs et les instances dirigeantes pour aboutir à un compromis acceptable pour tous, le champion du monde 2010 donne du crédit à l’hypothèse soulevée par son compatriote Rodri d’une grève en dernier recours. "C'est la seule façon de se faire entendre parce que sinon, c'est comme si nous n'avions pas notre mot à dire et c'est inquiétant", alerte l’ancien blaugrana. Une solution extrême mais à laquelle les joueurs devront peut-être se résoudre pour enfin faire valoir leur point de vue et obliger les dirigeants du football mondial à les respecter.