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Ligue des champions : Brest, la tête haute contre le Real Madrid
Malgré une défaite nette (0-3), Eric Roy voulait retenir l’attitude de son équipe face au champion d’Europe
C’était sans doute l’une des images les plus incongrues de la saison en Ligue des champions. Voir le Real Madrid pénétré sur la pelouse de Roudourou pour affronter Brest avec en fond sonore l’iconique hymne de la compétition.
Le rêve aura été vécu pleinement par tous les supporters bretons ayant eu la chance d’obtenir une place pour assister à la rencontre, comme par les Brestois malgré une défaite aussi sévère (0-3) que celle encaissée face à l’autre grand d’Espagne, le FC Barcelone. "On sort de ce match avec un sentiment différent de celui de Barcelone (0-3, le 26 novembre). Là-bas, on avait senti qu'on était confrontés au très haut niveau, que c'était compliqué. Bien sûr que le Real est impressionnant mais on a senti qu'on pouvait les mettre en difficulté. Ressortir avec un peu de déception, ça prouve qu'on a sans doute progressé", a relevé Éric Roy.
Un déficit de talent et d’efficacité
En effet, contrairement à ce qui s’est passé en Catalogne, Brest a fait preuve d’une belle résistance face à ce Real Madrid. "Mon équipe a été actrice de ce match mais il y a pas mal de frustration. Je trouve que le score est lourd par rapport à ce qu'on a montré. On est aussi tombés sur un très bon gardien et il y a eu un peu de maladresses de notre part. Le fait de ne pas avoir marqué, alors qu'on pensait être revenus à 1-1 avant ce hors-jeu qui devait être de cinq centimètres, c'est qu'on n'a pas été bien servis par le destin", a analysé l’entraîneur finistérien heureux du contenu mais aussi frustré d’avoir manqué du réalisme nécessaire à ce niveau de la compétition. "C'est le talent, on est obligés de reconnaître qu'il y en a plus du côté du Real, mais les garçons ont essayé de faire le maximum. On n'était pas loin mais c'est une équipe qui te punit, comme sur le premier but de Rodrygo, tout seul. On a des situations pour rester dans le match mais au très haut niveau, la différence se fait souvent sur le réalisme dans les deux surfaces et le Real a eu des facultés à se créer des situations et à conclure", a-t-il refermé au sujet de cette rencontre de prestige.
Une bonne leçon, une de plus, pour un club dont on oublie toujours qu’il découvre la Ligue des champions et même la coupe d’Europe. Le néophyte breton n’a d’ailleurs pas dit adieu à la scène européenne puisqu’il aura droit de participer aux fameux barrages. Un stade de la compétition où il risque de croiser Benfica ou…le Paris Saint-Germain. Pas vraiment un cadeau, ni même une bonne nouvelle. "Quand on est en Coupe d'Europe, on a tous envie de jouer plutôt des équipes étrangères. Le PSG n'aura pas le pas le choix, il tombera sur une équipe française, donc on verra bien mais ça ferait beaucoup de matches contre le PSG en peu de temps. De toute façon, ce sera difficile mais on aura à cœur de jouer ces matches à fond", a déclaré Éric Roy.
En effet, le calendrier, en bon farceur, a programmé un duel entre Bretons et Parisiens dès samedi (17h sur beIN SPORTS 1), en attendant peut-être deux nouveaux épisodes plus tard en février.